un journal, une vie, une ecriture

Sylvestre

Je suis bien quand je suis dans la nature.

Cette phrase vient de me passer dans la tête.

Ailler, j’ai les odeurs de garrigue et la sensation de l’écorce du pin sous la main. C’est rugueux et chaud.
C’est vrai que je suis bien en forêt.

C’est protecteur la foret, un cocon, tu es surpassé par les arbres, tu peux te cacher, tu vois venir.

J’ai peut-être besoin de moins m’exposer dans ma vie…

Je ne sais pas pourquoi, je parle d’arbres et de foret alors que je n’y suis plus allé depuis deux saisons au moins. L’imaginaire nous domine, il nous entraine vers des endroits oubliés.

Pour ne pas parler de femmes, parlons foret, elles sont présentent, multiples et insondables.

Pouvons-nous collectionner les forêts, comme les femmes ?

Est-ce qu’un souvenir et une possession ?